Le Tatouage ¤¤¤

Publié le par Elodie

Le tatouage fut pratiqué par les Egyptiens dès 2000av.J.-C. Les tatouages en couleurs se développèrent fortement chez les Maoris de Nouvelle-Zélande et furent pendant un temps une forme d'ornement prisée en Chine, en Inde et au Japon. On pensait que les tatouages offraient une protection contre la malchance ou la maladie. Ils servaient aussi à identifier le statut ou le rang, ou l'appartenance à un groupe. Leur utilisation laplus courante, cependant, était une forme de décoration.

 

Darwin faisait remarquer dans ses ouvrages qu’il n’existe aucun peuple sur cette planète qui ne connaisse pas cette pratique. On en signale, selon les témoignages, sur des figures historiques tels que Hérodote, Marco-Polo, et bien entendu James Cook.
Les techniques n’ont guère évolué au cours des siècles. Cette méthode de décoration de la peau est donc une insertion de substances colorées sous la surface. La peau est perforée avec un instrument pointu, aiguille faite de matériaux divers (os, ivoires, dents, métaux, aciers) qui entraîne les pigments sous l’épiderme. Tout le problème étant de ne pas dépasser l’épiderme afin de ne pas perforer le derme, ceci afin d'éviter une diffusion du pigment. Le pigment se loge alors entre l’épiderme et le derme.

 


Afin d’illustrer la variété des techniques de tatouages, la pratique Inuïte est particulièrement révélatrice de l’ingéniosité dans ce domaine. En effet, ces derniers passent sous la peau une aiguille suivie d’un fil enduit de noir de fumée brodant ainsi le motif désiré. Les Thaïs et Cambodgiens quant à eux procèdent par grattage à l’aide d’un instrument muni de pointes effilées. En Extrême-Orient et dans le Pacifique, on utilise une sorte de petit râteau dont les dents sont constituées d’aiguilles ou de pointes d’os. Ce râteau est tenu d’une main par le tatoueur et est frappé de l’autre par un maillet. Les Japonais, quant à eux, utilisent des séries de baguettes dont le bout est doté de faisceau d’aiguilles pour exceller dans leur spécialité du « bokashi », à savoir les plus beaux dégradés du monde allant du noir profond au gris le plus clair.

Les pigments utilisés jadis, proviennent du noir de fumée, de coque de noix brûlées, de résines , de cendres ou bien de substances organiques, animales ou végétales mélangées à de l’alcool, de l’eau, du sperme, du sang ou des sucs végétaux. Les pigments que l'ont trouvent actuellement dans le commerce, sont aseptisés ce qui ôte l’aspect folklorique mais rassure plus quant à la transmission de maladies.

Dans de nombreuses parties du monde, différents peuples utilisent le tatouage et la scarification pour indiquer le rang et l'appartenance sociale, ou comme signe de deuil. Ce peut être un moyen de camouflage ou une croyance religieuse. En Inde et au Tibet, les tatouages accompagnent les périodes difficiles de la vie : puberté, maternité, maladie ainsi que le deuil. Pour les habitants de Hawaï, le deuil était l’occasion d’un tatouage de points et de traits sur la langue alliant en cela sévices corporels et tatouages.

Il peut aussi être un talisman du type de ceux portés par le peuple karen lors de sa lutte pour son indépendance contre l’armée birmane, tatouage devant arrêter les balles de l’adversaire. C’est aussi parfois une médecine, comme chez les Berbères ou encore aux îles Samoa où l’on peut se faire tatouer contre les rhumatismes. Même démarches en Afrique dans le traitement d’affections oculaires ou de maux de tête ainsi que dans la protection contre les morsures de chiens ou de serpent et des risques de noyade. Les marins américains se tatouaient contre la noyade, un coq sur un pied et un cochon sur l’autre. Un Christ dans le dos évitait à ces derniers la flagellation sachant qu’aucun capitaine de vaisseau n’aurait oser fouetter l’image de Dieu.

Le tatouage est devenue sujet de suspicion depuis plusieurs années car les services sanitaires affirmaient que les aiguilles de tatouages contaminées propageaient des maladies infectieuses, en particulier l’hépatite et le sida. Ceci est tout à fait exact, si l’on ne prend pas les précautions adéquates. Aujourd'hui la législation en vigueur OBLIGE les tatoueurs à travailler avec du matériel STERILE à USAGE UNIQUE, ce que font tous les tatoueurs sérieux et soucieux du bien être de leur clientèle.

En 1891 est inventée, par Samuel O’Reilly, la première machine à tatouer électrique. Depuis lors le système est resté identique, électro-aimant, ressort et rupteur qui entraînent une aiguille ou un faisceau d’aiguilles. Cette aiguille ou faisceau sont guidés dans un manchon prolongé par une buse de guidage. L’encre réside dans la buse où elle monte par capillarité lorsque le tatoueur la plonge dans le godet d’encre. C'est le matériel actuellement utilisé par la majorité des tatoueurs professionnels, bien que de nouvelles machines voient le jour, nous pensons notamment aux machines Pneumatique.







Le mot tatouage tire son origine du tahitien "TA-TU" qui dérive lui-même de l'expression "TA-ATOUAS", composée de "TA" (dessin) et "ATOUAS" (esprit). En effet, les indigènes marquaient ainsi leur corps afin de se concilier les grâces, la protection et les faveurs de leur esprit, de leur "ange gardien".


La première description d'une marque distinctive se trouve dans la bible (gen IV - 15) : "et YHVH mit un signe sur CAïN pour que ne le frappe pas qui le rencontrerait."Où et quand le tatouage est-il né ?
Difficile à dire avec certitudes, en tout cas certainement pas en Chine comme le veut une légende tenace ; la légende hindoue de CYRROHEE et BANTAS en fait mention. Par contre nous avons une preuve et une attestation beaucoup plus scientifiques et irréfutables par la découverte d'une momie d'une prétresse d'HATOR datant de la XIè dynastie (2200 av JC) qui présente clairement des marques de tatouages sur le corps. On peut également voir au musée de Léningrad, le corps d'un guérrier SHIITE conservé dans les glaces pendant quelques 2000 ans, découvert en parfait état de conservation en 1947 et dont les bras sont recouverts de tatouages sophistiqués.


Plus prés de nous et en Europe, on en trouve traces chez les gaulois, les éthnies "britanniques" (CESAR note dans "De bello gallica" que tous les bretons se colorent la peau avec une matière colorante de teinte bleue".). Les romains utilisaient le tatouage pour marquer les mercenaires, les esclaves, criminels et hérétiques. Ainsi après la bataille de HASTINGS, le corps décapité et mutilé du roi ARNOLD put être identifié par le mot "EDITH" qu'il portait tatoué sur sa poitrine. Les premiers chrétiens d'orient, et en particulier les Coptes se faisaient tatouer des symboles de leur religion, cette coutume s'est d'ailleurs perpétué longtemps (jusqu'au XXè siècle) parmi les pélerins de passage à Jérusalem. Au moyen-age, Rome interdit le tatouage.


HISTORIQUE DU TATOUAGE
On connait la vogue du tatouage en extrème orient, particulièrement au Japon où il fut et demeure encore un véritable phénomène traditionnel de société. Sa reconnaissance et sa propagation en occident date du voyage du capitaine COOK en 1769, lorsqu'il découvre tahiti. Cook ramena avec lui le prince OMAI dont l'exhibition des tatouages devint une attraction très prisée des salons londoniens.
Divers membres de cette expédition et des suivantes se firent eux-mêmes tatouer.

En 1891, Samuel O'RILEY, invente la machine à tatouer électrique qui permet de gagner en rapidité et en finesse d'exécution, de diminuer considérablement la douleur et de véhiculer une hygiène plus rigoureuse.
A partir des années 1970, le tatouage se démocratise et devient phénomène de mode touchant toutes les classes de la société, du cadre sup aux artistes ; ceci sous l'impulsion d'artistes tels SPYDER WEBB - LYLE TURTTLE - DON E.HARDY et Georges BOONE. Ce qui était jusqu'à présent l'appanage des marginaux va alors peu à peu séduire artistes, médecins et hommes d'affaires, hommes et femmes confondus.

TECHNIQUE :
Depuis 1891, date de la première machine à tatouer électrique, les tatouages sont réalisés en occident (du moins par les professionels) au moyen de cet appareil qui travaille à un cadence de 3000 à 5000 piqures/min ; les aiguilles très fines (entre 0,10 / 0,12 mm) sont soudées sur une tige support attachée à la machine. Une fois le motif choisit, le tatoueur procède à un nettoyage antiseptique de la partie à tatouer puis reproduit le tracé du motif soit avec un crayon à main levée, soit au moyen d'un calque transfert ; l'opération proprement dites peut alors commencer. Le contour se pique avec un faisceau de une ou trois aiguilles selon la finesse du trait désirée, ensuite, il procède à l'ombrage (si il y a lieu) puis au remplissage des couleurs avec des faisceaux de 6 à 8 aiguilles assemblées en "rond" ou en "peigne". Une fois fini, le tatouage est à nouveau nettoyé à l'antiseptique puis recouvert d'une pommade cicatrisante et recouvert d'une compresse stérile non adhérante. Pansement qu'il convient de renouveler 3 fois par jour durant 3 jours.



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